Claude Seignolle célèbre son 94e anniversaire ce 25 juin 2011.

Claude Seignolle est un éminent folkloriste qui a sillonné la France entière pour étudier les coutumes et les croyances de nos ancêtres. Son œuvre colossale de conservation du patrimoine oral des provinces de France a été couronné en 2008 par l’Institut de France. Il s'agit d'un prix très prestigieux, car l'Institut de France regroupe les cinq académies : l'Académie française, l'Académie des inscriptions et belles-lettres, l'Académie des sciences, l'Académie des beaux-arts et l'Académie des sciences politiques.

Il n’existe pas moins de trois cents éditions de ses livres, dont ses nouvelles et ses romans : le Rond des sorciers (1945), Marie la louve (1949), la Malvenue (1952), La Brume ne se lèvera plus (1959) et Le Diable en sabots (1959).

Les lecteurs des années 1950 n'appréciaient guère le format littéraire de la nouvelle, mais un scientifique, un Résistant, un novateur également spécialiste de la science-fiction et du fantastique qui, lui, publiait aussi des critiques littéraires, fut le premier à souligner la valeur littéraire des romans de Claude Seignolle. Ce critique se nommait Jacques Bergier. Il devait se rencontrer un peu plus tard Claude Seignolle par le biais des éditions Marabout.

Bergier donna toujours quatre étoiles aux livres de Claude Seignolle dans la rubrique "Ici on désintègre, le conseil des spécialistes" de la revue Fiction.

Cette époque fut également celle de la naissance d’une amitié et d’une complicité indéfectible entre Jacques Bergier et Claude Seignolle.