Jean-Luc Marcastel :Frankia 3 et l'érotisme

Couverture de Frankia 3 de Jean-Luc Marcastel
mm

Sous les cendres de la défaite...
,
Sous les cendres de la défaite, à l'ombre des mécanochimères de Teutonia, couve le feu de la révolte. Bravant, tous les dangers dans les entrailles secrètes de Paris occupé, Loïren et Morkaï, rejoignent les forces de la résistance. Car Faëllia, tombée aux mains de la pègre parisienne, va être vendue pour le plaisir de la soldatesque teutonienne.
,
Mais derrière l'elfe, la femme s'éveille, résistante, combattante, une femme qui usera de toutes ses armes pour affirmer son droit à vivre et à aimer.
Alors que les troupes amérindiennes s'approchent de Paris, le dernier combat commence; mais pour vaincre l'Überkaiser il faut plus que des armes et de la magie... et les prophéties ne disent pas tout.
,
La femme apprivoisait l'elfe, s'emparait de ses membres, guidait ses mains, ses hanches,ses cuisses... D'une fille fée, elle faisait une déesse, une déesse nocturne, qui jouait du désir comme d'autres d'une lame.

Jean-Luc Marcastel est né à Aurillac, Seignolle, Tolkien, mais aussi Henneberg, Lovecraft ou Balzac, illustres conteurs et grands poètes de l'imaginaire, furent ses maîtres à penser.
,
Jean-Luc Marcastel, Frankia et l'érotisme.
m
Nous avions cité dans une présentation de Frankia l'avis de Jean-Luc Marcastel  : " (...) le troisième tome contient, dira-t-on, des scènes réservées à un lectorat résolument adulte (une belle scène d’amour, en particulier, que j’ai pris un grand plaisir à écrire et ciseler et à laquelle j’ai apporté autant de passion et de soin que pour le reste de ce récit. J’ai toujours trouvé triste et décevante la manière dont la plupart des auteurs (en particulier dans le milieu ma foi très puritain et frileux du fantastique et de la science fiction) traitent les rapports physiques entre leurs héros, rapports qui sont pourtant une des bases des relations entre les êtres et une chose merveilleuse. Il s’agit certainement de cette scission très occidentale entre le corps et l’âme."
.
Ce qui m'a fait penser à Farmer et dont voici l'avis de Jean-Luc Marcastel :
.
Je me doutais que vous penseriez à Farmer. il y avait toujours, dans l’érotisme de Farmer, quelque chose de revendicatif, un désir de choquer la morale et de secouer le petit monde jusqu’alors très puritain de la SF et du fantastique (je pense en particulier à « Comme une bête » ou au « Tigre blanc »).Pour ma part, je ne cherche à choquer personne, mais il me semble que l’aboutissement d’une relation entre un homme ou une femme, ce moment de consécration, cette communion des corps, est un moment primordial du récit (surtout dans Frankia où les héros s’affranchissent des barrières et des différences qui les séparent pour enfin se trouver et démontrer que l’humanité n’a pas de race).