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| Astérix chez les Helvètes |
Astérix chez les Helvètes
Il y longtemps , très longtemps, l'empereur romain, Jules César, connut pour ses invasions à travers l'Europe, son sens tactique et son talent littéraire, écrivait un livre actuellement connu sous le titre, La Guerre des Gaules.
Un ouvrage composé de 7 livres ou chapitres qu'il a écrit entre - 58 et - 51 av. J.-C. C'est-à-dire, exactement un année avant le commencement des aventures d'Astérix le Gaulois...
Car, comme vous le savez, les albums d'Astérix, débutent toujours ainsi : " Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toutes ? Non! Un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore est toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains de camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petitbonum."
Dans "l'ouvrage" de César, le premier chapitre est consacré aux Helvètes qui menaçaient d'envahir la Gaule. Les Romains, il faut le rappeler, occupaient qu'une partie de la Gaule, seules les régions entre Toulouse et Genève étaient romaines. Belliqueux, les Helvètes ont provoqué, après leur soulèvement, la bataille de Bibracte (Bourgogne) qui, perdue, a refroidi leurs ardeurs. Et, pour en terminer avec cet ouvrage, il faut en souligner les erreurs car César, alors proconsul de la Gaule narbonnaise, n'a jamais pénétré en Suisse. Aussi, autant se fier à l'histoire contée par René Goscinny et Albert Uderzo.
Dans le message précédent sur Astérix, "le Bouclier d'Arverne", le plus grand fabriquant de roue de Nemessos (Clermont-Ferrand), Lucius Coquelus, possédait de l'or dans une cave à charbon en Helvétie. C'est ce qui m'a inspiré de relire Astérix chez les Helvètes.
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| René Goscinny 1970 |
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| Albert Uderzo 1970 |
Dans "l'ouvrage" de César, le premier chapitre est consacré aux Helvètes qui menaçaient d'envahir la Gaule. Les Romains, il faut le rappeler, occupaient qu'une partie de la Gaule, seules les régions entre Toulouse et Genève étaient romaines. Belliqueux, les Helvètes ont provoqué, après leur soulèvement, la bataille de Bibracte (Bourgogne) qui, perdue, a refroidi leurs ardeurs. Et, pour en terminer avec cet ouvrage, il faut en souligner les erreurs car César, alors proconsul de la Gaule narbonnaise, n'a jamais pénétré en Suisse. Aussi, autant se fier à l'histoire contée par René Goscinny et Albert Uderzo.
Dans le message précédent sur Astérix, "le Bouclier d'Arverne", le plus grand fabriquant de roue de Nemessos (Clermont-Ferrand), Lucius Coquelus, possédait de l'or dans une cave à charbon en Helvétie. C'est ce qui m'a inspiré de relire Astérix chez les Helvètes.
Synopsis
Alors que dans le village gaulois, l'ambiance est bon enfant, comme elle l'est toujours, à Condate (Rennes) le gouverneur romain Garovirus, participe à des jeux "gréco-romains", et, en plus d'être un "galo-Pin", ce gouverneur détourne les impôts et autres taxes destinés à enrichir Rome.
Malheureusement pour lui le questeur arrive pour contrôler ses comptes. Pris à la gorge, le gouverneur décide de l'empoisonner. Mais Malosinus, l'inspecteur du fisc romain, alors très malade, demande à son aide de camp d'aller chercher le seul médecin dont il a confiance, le druide Panoramix. "Pendant ses crises d'épilepsie Jules César parle souvent d'un petit village gaulois, non loin d'ici, dans ce village il y a un druide (...) va le chercher, vite ! Ordonne Malosinus.
Malheureusement pour lui le questeur arrive pour contrôler ses comptes. Pris à la gorge, le gouverneur décide de l'empoisonner. Mais Malosinus, l'inspecteur du fisc romain, alors très malade, demande à son aide de camp d'aller chercher le seul médecin dont il a confiance, le druide Panoramix. "Pendant ses crises d'épilepsie Jules César parle souvent d'un petit village gaulois, non loin d'ici, dans ce village il y a un druide (...) va le chercher, vite ! Ordonne Malosinus.
Le plus célèbre des druides a pour devise : "Je dois toujours aider les malades ; les romains comme les autres." Enfin arrivé au chevet du malade, après l'avoir ausculté, il affirme connaître la potion qui le soignera, mais pour cela, il lui faut un ingrédient particulier, une fleur, une fleur que l'on trouve dans les Alpes, mais pour Panoramix, il faut un edelweiss provenant d' Helvétie.
Après ce préambule, riche en couleur, riche dans le verbe, commence le fond de l'histoire avec tous les clichés bien helvétiques, comme la propreté, la précisions, les banques, les sabliers de précision, la Genève internationale et ses conférences, Guillaume Tell, les banques, les yodlers et la fondue, par exemple.
Mais, il me faut revenir à l'histoire... Nos trois héros ont passé la frontière d'une manière peu orthodoxe, et des instructions secrètes parvenues aux Romains, seront la cause d'ennuis : Ils seront poursuivis par les soldats de César. Panoramix, Astérix et Obélix trouveront refuge dans... un coffre-fort, remplit de trésors égyptiens. Dans un suspens insoutenable, ils doivent accomplir leur mission, et après moult péripéties provoquées par les Romains, le relief, le climat, et la mentalité helvète, ils trouveront la "fleur d'argent", essentielle pour préparer la potion qui doit soigner Malosinus. Panoramix arrivera-t-il à soigner le questeur ? Qu'arrivera-t-il pour ces Romains ? Je vous laisse le découvrir ou, pour la majorité des lecteurs d'Astérix, le redécouvrir... Mais la fin de l'histoire est connue ou presque, elle se termine par un repas bien gaulois, avec pour la première fois dans les aventures d'Astérix, un hôte romain...
- Alors Obélix, l'Helvétie c'est comment ?
- Plat
- Alors Obélix, l'Helvétie c'est comment ?
- Plat
Titre : Astérix chez les Helvètes Édition : Hachette Scénariste :Goscinny Dessinateur : Uderzo
Pages : 48 Date de sortie : 1999 Bande dessinée